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Tardif

Brûlez les meubles / Louis Beaudoin-de la Sablonnière, John Hollenbeck, Éric Normand, Jean Derome

The duo’s free association with noise together with saxophonist Jean Derome and the arrhythmia of principal guest John Hollenbeck’s drumming sends a powerful musical message. The WholeNote, Canada

Cet album de 47 minutes démontre l’une des multiples façons de faire du jazz à notre époque sans avoir à reprendre les formules convenues. La Scena Musicale, Québec

Brûlez les meubles est un projet musical bicéphale imaginé par Louis Beaudoin-de la Sablonnière et Éric Normand.

Éric et Louis se connaissent depuis de nombreuses années et partagent un intérêt pour la création de l’autre malgré le fait qu’ils évoluent dans des genres et milieux fort différents et qu’ils vivent à plus de 500 km l’un de l’autre. En plus d’aimer improviser ensemble, les deux compositeurs partagent une boulimie discographique et une passion pour le jazz contemporain (entre autres).

À chaque fois qu’ils se retrouvent, ils convoquent différents musiciens à explorer leur univers musical, à donner vie aux compositions mélodiques et simples que les deux musiciens préparent au crayon plomb, sur des feuilles éparses, durant les mois qui séparent leurs rendez-vous. La musique des ensembles est à la fois moderne et simple, abstraite, mais méditative et nourrie d’une passion commune pour la guitare jazz, de Jim Hall à Bill Frisell, de René Thomas à Brandon Ross.

CD (TDB 900058 / MICROCIDI 030)

Sur le web

Vinyle LP (TDB 90008 / RAM 0069)

Face A

Face B

La presse en parle

Review

Raul da Gama, The WholeNote, no 28:3, 13 décembre 2022

Brûlez les meubles (a name that translates to Burn the Furniture) suggests a doffing of the proverbial hat more towards the kind of existentialism and Jean-Paul Sartre’s primary idea that people, as humans, are “condemned to be free.” This may seem to be at cross purposes with the kind of Impressionism that has come to be associated with — perhaps even the clarion call of — many contemporary musicians.

The consistent use of distortion — not simply harmonic dissonance — suggests that these two musicians are flying more than the flag of Impressionism that became associated with many who are influenced by Debussy.

The duo Brûlez les meubles — guitarist Louis Beaudoin-de la Sablonnière and bassist Éric Normand — claim that they owe as much to Jim Hall as they do Bill Frisell. But that tells only part of their story. The real proof of their musicianship lies in the effect that the repertoire […] under review has on the senses.

Listening to Tardif (which means Late) it would seem that songs such as Balade stoïque and Journée pédagogique are indicative that the musicians want us to listen for a deeper meaning in their music. The aforementioned distortion is not simply a musical gesture that frequently runs through this music, but a device to provoke putting a keener ear to work, to listening more deeply to this music.

The duo’s free association with noise together with saxophonist Jean Derome and the arrhythmia of principal guest John Hollenbeck’s drumming sends a powerful musical message. When we get through the repertoire of Tardif and come to the recording’s climactic conclusion J’en ai connu d’autres we find ourselves wondering if the sense of alienation — or otherness — is not what really propels the musical intention of Brûlez les meubles.

The duo’s free association with noise together with saxophonist Jean Derome and the arrhythmia of principal guest John Hollenbeck’s drumming sends a powerful musical message.

La ronde des disques 2022

Marc Chénard, La Scena Musicale, 31 octobre 2022

Entrepreneur musical polyvalent, Éric Normand joue de la basse électrique et dirige le GGRILL, formation de musique improvisée de Rimouski. Identifié principalement aux courants expérimentaux, ce touche-à-tout s’adonne aussi au jazz. Son groupe au nom singulier réunit pour une première fois l’inénarrable Jean Derome et le batteur américain John Hollenbeck. Le guitariste Louis Beaudoin de la Sablonnière complète la formation. Tous sauf le batteur ont contribué au répertoire de neuf pièces, dont une (A Jazz Tune I Hope) provient du tromboniste Albert Mangelsdorff. Cet album de 47 minutes démontre l’une des multiples façons de faire du jazz à notre époque sans avoir à reprendre les formules convenues. On ne parlera pas d’un langage novateur, mais la signature lui est propre. Et c’est déjà ça.

Cet album de 47 minutes démontre l’une des multiples façons de faire du jazz à notre époque sans avoir à reprendre les formules convenues.