À l’école du ara
Frank Martel, Bernard Falaise
Une leçon d’ouverture. — SOCAN, Paroles & Musique, Canada
Je vous garantis que ceci sera la plus courte demi-heure de votre existence. Je suis fou de joie, les joues en feu. — Monsieur Délire, Québec
Frank Martel et Bernard Falaise poursuivent leur collaboration complice de longue date, mais cette fois avec un projet d’exploration en studio. Focus sur certains états d’être, d’étrangeté d’être, ouverture sur des états limites. Quelque chose entre le corps de l’ouvrage (l’orchestration), le son de la voix (des voix) et le choix des mots. Chanter dans une forme théâtrale, ludique, subversive. Comme un arbre qui tomberait du fruit. La possibilité que quelque chose dise une autre chose. Une musique calquée sur des mots inspirés d’une autre musique inspirée d’autres mots calqués sur encore une autre musique et ainsi de suite jusqu’à l’éclat de rire strident du ara qui fait tout rebondir, notes et mots, d’un morceau à l’autre comme des balles de ping-pong affolées. La musique comme une expérience. S’abandonner à ce qui vient, simplement. Capacité à s’ouvrir.
«Ouala i ouala i (ou) wala!»
Pour un peu de l’animalité de l’homme?
- Compositeur·trice(s): Frank Martel, Bernard Falaise
- Image de couverture: Marc Leduc
- Graphisme: Fabrizio Gilardino
CD (MFMV 17)
- 1Zetor (2009), 1:00
- 2Ouroulalala (2009), 4:33
- 3Pachyderme guenille (2009), 2:59
- 4La tarentule attend (2009), 2:36
- 5Caramba carambolage (2009), 3:00
- 6T’si (2009), 0:56
- 7Il y a que (2009), 3:02
- 8Le poulpe parle vite (2009), 2:49
- 9L’homme du cocasse (2009), 5:20
- 10À vue d’nez (2009), 2:43
- 11Hurla le lapin (2009), 1:05
- 12Le samouraï (2009), 1:57
- 13Le temps déborde (2009), 2:30
- 14Mouflon choufleur (2009), 3:21
- 15Tire éponge (2009), 1:46
- Étiquette: Monsieur Fauteux, m’entendez-vous?
- MFMV 17
- 2009
- UCC 771028251728
- Durée totale: 39:31
- 126 mm × 126 mm × 4 mm
- 35 g
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La presse en parle
Critique

Critique
Frank Martel est le meilleur auteur-compositeur-interprète que vous ne connaissez pas. Sérieusement! Son adresse langagière est insurpassée, son absurde animalier aussi («Fourbe / l’ourson en cage / un joyeux huron / de la mousse, des orteils / et partout des potirons»). Et ce nouveau disque, À l’école du ara, est enfin la suite que j’espérais au sublime Sautons ce repas du midi (on aura beau dire, mais Yé yi you ya était une coche en-dessous, légèrement décevant). Bernard Falaise se cherche de toute la musique (composition ET interprétation), et il se produit ici une parfaite conjugaison d’univers. Je vous garantis que ceci sera la plus courte demi-heure de votre existence. Je suis fou de joie, les joues en feu.
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mardi 29 décembre 2009 / Général
L’émission radiophonique éclectique Délire musical a annoncé dernièrement la liste des 50 disques retenus par son équipe pour son émission de fin d’année. Nous y retrouvons les disques Migration de Cordâme et À l’école du ara de Frank Mart… Suite